Gite proche de Molsheim

Location d'un gite en Alsace proche de Molsheim et de la route des vins.

Location d'un  gite en Alsace à 15 km de Molsheim. A partir de cette charmante location de vacances vous pourrez partir à la découverte de Molsheim et de sa région. la Région de Molsheim-Mutzig vous accueille et vous invite à découvrir son riche patrimoine et son histoire.

Molsheim sur la route des vins

Aux portes des Vosges, sur les rives de la Bruche et sur la route des vins d'Alsace, Molsheim se situe à environ 30 kilomètres à l'ouest de Strasbourg et à dix kilomètres au nord d'Obernai. Cette ville historique, ancienne ville épiscopale et universitaire, mérite le détour. Dans cette région d'Alsace, les moines ont cultivé les vignes au 13e siècle. Depuis 1975 les vins Grand Cru d'Alsace sont devenues une boisson de prestige. L'endroit impressionne par son emplacement prodigieux, idéal pour des promenades dans les rues de la ville médiévale baroque de Molsheim ou pour une longue balade à travers la campagne et les vignobles. De la colline de Molsheim, vous avez une vue magnifique sur la plaine d'Alsace et les Vosges. A l'écart du trafic automobile, les berges ombragées du Canal de la Bruche vous mènent paisiblement en vélo jusqu'au centre-ville de Strasbourg.

Berceau des Bugatti, Molsheim est à la fois une ville historique, touristique et viticole, très bien desservie par les voies de transport bénéficiant de toutes les infrastructures sociales, culturelles, sportives et d’accueil. La ville est devenue le siège d'un collège jésuite fondé au 16ème siècle. Le visiteur découvrira avec plaisir, outre l’église des Jésuites, la Chartreuse abritant le musée d'histoire et d'archéologie de la ville ainsi que le musée de la fondation Bugatti, la Metzig construite en 1525, les fortifications de la tour des Forgerons, l’Hôtel de la Monnaie érigée en 1573, le château d’Oberkirch de 1770, la chapelle de l’ancien couvent Notre-Dame ainsi que de nombreux bâtiments de la Renaissance, des tombeaux gallo-romains et un tombeau mérovingien.

Découverte de Molsheim et de son histoire

La vieille ville de Molsheim est entourée par un mur d'enceinte de la fin du Moyen Âge, vestiges des fortifications du 14e siècle. A partir de 1412, la Porte des forgerons était la porte d'entrée de la ville et était entourée d'un fossé et d'un pont-levis. Dans la tour de la porte, la cloche installée la même année, est l'une des plus anciennes d'Alsace.

Depuis cette porte, dirigeons nous vers la Place de l’Hôtel de Ville, qui est la place centrale de Molsheim. On y découvre une fontaine de la Renaissance du 16e siècle et des maisons du 16e et 17e siècle, l'hôtel de ville et la Metzig, un magnifique bâtiment de style Renaissance qui était au XVIe siècle le siège de la guilde (corporation) des bouchers. Il abrite aujourd'hui un restaurant. Un étonnant double escalier extérieure surmontée d'une tourelle à bulbe avec une horloge à jacquemarts nous mène au premier étage avec ses balcons à balustrades.

Puis, par la rue Jenner, nous longeons la Maison des Chanoines, le manoir des chanoines (XIXe siècle), jusqu'à l'ancien monastère des Chartreux. L'ancien cloître est devenu aujourd'hui le Musée de la Chartreuse, un musée d'histoire et d'archéologie et abrite également la Fondation Bugatti, le célèbre constructeur de voitures de luxe de Molsheim. Les cellules de moines, entourées d'un jardin d'herbes aromatiques, valent un coup d'oeil.

La visite continue vers le Tribunal du district, construit en 1906 dans un style néo-renaissance. A proximité, se trouve la chapelle Notre-Dame. Cette chapelle néo-gothique est cruciforme et présente des rosaces à l’avant et sur le transept.

À Molsheim, plusieurs religions et ordres ont joué un rôle important durant des siècles. À la fin du XVIe siècle, les jésuites se réunirent avec les Chartreux et les Capucins. C'était également le pôle de la Contre-Réforme catholique en Alsace initiée par les Jésuites, avec une célèbre université fondée en 1580.

Par la rue Notre-Dame, on arrive à l'église jésuite St-Georges. En tant que l’un des plus grands bâtiments d’église alsaciens, l’église a été construite dans un style gothique ancien avec un intérieur de style Renaissance et baroque. Elle possède un magnifique orgue Silbermann datant de 1781. L’église faisait partie de l’Université jésuite (catholique) dissoute. En 1617, elle fut fondée par l'archiduc Léopold d'Autriche pour affirmer la grandeur du catholicisme face à la puissance protestante de Strasbourg. Après l'annexion de Strasbourg à la France en 1702, le cardinal Rohan les fusionna. Beaucoup de villages alsaciens sont appelés "les villages aux deux clochers", possédant une église catholique et une église protestante. A Molsheim, rue des Vosges, vous pourrez également faire la découverte du Temple protestant construit en 1900.

Non loin de l'église des jésuites, l’ancien bâtiment de la rue de la Monnaie a été construite en 1573. l'Hôtel de la Monnaie est une ancienne fabrique de monnaies fondée en 1573 par les évêques de Strasbourg et détruite en 1772. Au même endroit, était érigé un centre de prélèvement des impôts pour le diocèse.

• l'Altorferhof du 17e siècle, un ancien résidence des bénédictins d'Altorf à Molsheim.
• L'église lutherienne.

La grange dîmière

De la place du marché, vous verrez la grange dîmière datant du 18e siècle, elle servait à stocker la dîme sous forme de céréales. Une jolie Pietà de la même époque est incrustée dans le mur.

La Poudrière

La tour de la poudrière est intégrée dans le mur d'enceinte de la ville, au 18e siècle, elle servait à stocker la poudre.

L'Eglise des Jésuites

La nef est assez sombre - l'abside lumineuse et les deux salles du choeur sont de style baroque. L’église jésuite Saint-Georges a été construite comme l’un des plus grands édifices d’église alsacienne de style gothique tardif avec un mobilier de style Renaissance et baroque. Elle intègre harmonieusement un orgue Silbermann datant de 1781. L’église faisait partie de l’Université jésuite (catholique) dissoute.

L'église jésuite a été construite au début du XVIIe siècle par Christoph Wamser (1580-1649) de Miltenberg, qui avait déjà construit plusieurs églises pour les jésuites. Les donneurs d'ordre ont opté pour le style gothique pour s’appuyer sur l’unité de pré-réforme (vorreformatorische Einheit) et la dignité de l’église.

La construction de l'église jésuite sur le site de l'ancienne chapelle de l'hôpital remonte à la décision de l'évêque de Strasbourg, Léopold von Habsburg, du 15 novembre 1614, la première pierre fut posée en février 1615 et l'église fut achevée deux ans et neuf mois plus tard. Le 26 août 1618, elle fut solennellement consacrée par l'évêque de Bâle, Wilhelm Rimck von Baldenstein.

L'église faisait partie du complexe jésuite et réservée à l'usage de l'ordre et à la réception de hauts dignitaires. A l'époque, l'église paroissiale de la ville était une ancienne église sur la place du marché. Menaçant ruine, elle fut démoli à la fin du 18ème siècle, c'est à ce moment que l'église des jésuites est devenue l'église paroissiale de Molsheim.

L'église mesure 61,5 m de long, 21,5 m de large et la nef centrale fait 20 m de hauteur. Elle possède une tourelle de toît et un clocher en face du côté ouest qui est sans apparats. Elle a un plan en forme de croix avec une nef et deux bas-côtés, ainsi qu’un choeur à une nef et un transept. Les bas-côtés de la nef sont plus bas que la nef principale et portent de larges galeries.

Un puissant arc de triomphe divise le choeur et la nef. A son pied, quatre lions symbolisent le pouvoir et la force du catholicisme. La table d'autel en pierre, très simple à son origine, a été remplacée en 1865 par un maître-autel néo-gothique.

Les arcades des allées latérales sont cintrées, gothiques sont également les voûtes dans toutes les parties de l'église. Avec ces formes d' "Après-gothique", l'église jésuite de Molsheim est l'un des exemples les plus importants de ce style dans le sud-ouest du monde germanophone.

Les formes de la Renaissance se rencontrent dans les pignons des deux bras du transept ainsi que dans les portails qui mènent à l'église. À l'intérieur, la chapelle de Marie (sur le site de l'ancienne chapelle de l'hôpital ULF, photo de gauche) et la chapelle d'Ignace (photo ci-dessous) sont richement décorées de stuc de la Renaissance.

Dans la rue de l'église, vous découvrirez également la maison étroite, petite maison alsaclenne du 17e siècle classée aux monuments historiques.

L'histoire Bugatti, Molsheim

Ettore Bugatti, de superbes voitures.

C'est très émouvant de marcher sur les traces d'Ettore Bugatti. L'analogie avec les frères Stumpf est déjà une histoire à elle seule. Mais les voitures de cet homme étaient tout simplement géniales. Et à Molsheim, tout reste à découvrir. Mais se promener sur les anciens terrains de son élevage de chevaux, son château Saint-Jean, l'ancienne villa de Bugatti, ou dans les locaux de l’usine actuelle n'est plus possible. Mais le Musée de la Chartreuse accueille la Fondation Bugatti, avec des souvenirs de la vie et de l'œuvre d'Ettore Bugatti, et également trois modèles de voitures.

Il est peine à croire que le grand Ettore Bugattti a fondé sa propre usine d’automobile ici en 1909. D'autant plus que l'on est émerveillé par le sentier thématique informatif que l'on peut trouver le long de la route menant de Molsheim à Obernai.

Une dizaine de panneaux d'information racontent l'histoire du développement de l'usine Bugatti. Il y a un panneau près de la villa où vivait la famille, ainsi que sur le tombeau familial situé au cimetière de Dorlisheim. Par exemple, on apprend que l’enthousiaste amateur de films Western a installé son propre cinéma dans le sous-sol de sa maison. D'autres panneaux représentent l'ancien hôtel particulier où Ettore Bugatti a hébergé ses clients et amis, le boggie Bugatti, symbole des talents techniques ingénieux du designer, et le château de Saint-Jean, une réception réservée aux clients d'affaires particuliers. De l'usine de la Hardtmühle, à l'origine de l'usine, on remonte jusqu'à Bugatti Automobile SAS, où fut construite en 2015 la célèbre Veyron, la voiture de sport la plus rapide au monde, vitesse de 400 km / h. À Dubaï, elle est utilisée comme voiture de police. Un peu plus loin à Duppigheim se trouve une pierre commémorative pour le plus jeune fils de Bugatti, Jean, décédé tragiquement lors d'un essai routier en août 1939.

Le designer automobile d'origine milanaise a produit plus de 7800 voitures Bugatti et remporté plus de 1000 victoires entre 1924 et 1939 dans les grandes courses du Grand Prix. Aujourd'hui, le groupe Volkswagen détient les droits de la marque, fidèle au constructeur automobile exclusif. Molsheim représente toujours le véhicule de production le plus cher et le plus rapide de tous les temps, la Veyron. Disponible au départ à2,3 millions d'euros, avec des extras bien sûr ! Les petites séries se sont enchaînés avec Chiron, Divo,Tourbillon,...
A propos : L'éléphant dansant, la célèbre figurine de radiateur, a été créé par son frère, sculpteur animalier, surnommé Rembrandt.

Comment le mythe Bugatti est apparu

La légende automobile Bugatti s'est construite il y a un peu plus de 100 ans. Parfois, 8 000 voitures et quelques années suffiront pour établir un mythe. Le constructeur automobile Ettore Bugatti n’avait pas besoin de plus pour entrer dans l’histoire.

Ettore Arco Isidoro Bugatti, né le 15 septembre 1881 à Milan, n'aurait jamais rêvé de voir l'œuvre de sa vie exposée dans une galerie d'art. Bien qu’il soit issu d’une famille d’artistes, il devait être, d'après la volonté de son père, designer ou ébéniste. Mais Ettore opte pour la carrière d’ingénieur, fasciné par l’invention quelques années auparavant d’un Allemand : Rudolf Diesel. Bugatti soupçonne, contrairement à beaucoup de ses contemporains, ce qui marque le temps: la motorisation par l'homme ne peut plus être arrêtée, même si l'empereur allemand Guillaume II se moque des voitures comme d'un "phénomène temporaire".

À 17 ans, Bugatti commence son apprentissage dans une usine de fabrication de vélos et de tricycles. Le design est tellement remarquable qu'il est mis en valeur lors d'une exposition à Milan.

Jusqu'en 1909, il travailla comme designer dans diverses entreprises et il s'avère que Bugatti est un technicien surdoué. Cependant, il semble se concentrer dès le début sur la classe de luxe: beaucoup de ses créations sont très chères à produire. C'est aussi la raison de son expulsion de de l'usine Deutz à Cologne. En compensation, Bugatti deviendra indépendant en 1909 à Molsheim, en Alsace.

Dans les locaux d'une ancienne teinturerie, il commence à construire la Type 13, une petite voiture de tourisme légère, qui surpasse toutes les autres voitures de son époque en termes de qualité et de maniabilité - il en va de même pour son prix. En 1910, le journaliste anglais W. F. Bradley est autorisé à tester la voiture. Dans le magazine "The Motor", il écrit: "Bien équipé avec garde-boue, phares, klaxon et autres accessoires d'une voiture de tourisme, nous avons fait un essai routier en région parisienne".

Le designer alsacien Bugatti a essayé de fabriquer une voiture que l’on pourrait surnommer le poney de l’automobile. Mais un "poney" qui se compare aux produits les plus chers des meilleures constructeurs et qui, malgré ses petites dimensions, n’est en aucun cas inférieur au niveau prix à celui des autres voitures de tourisme. Bugatti emploie déjà 200 personnes en 1914 et fabrique 75 véhicules par mois à la main.

Après la Première Guerre mondiale, Bugatti continue de produire des voitures de sport légères et célèbre ses succès en course. De plus en plus vite, ses créations sont de mieux en mieux. Mais Ettore Bugatti est toujours resté fidèle à une chose: le maximum est sa maxime. Comme Charles Rolls et Henry Royce ont annoncé au début des années 20 leur volonté de construire la meilleure automobile du monde, Bugatti oppose à cette demande son modèle Royale.

Il n'en construit que six exemplaires, la Royale affiche un prix d'achat de 100 000 Reichsmark (uniquement pour le châssis, les carrosseries ont été fabriquées spécialement à cette époque) la voiture la plus chère du monde. Mais avec 300 ch et une vitesse de pointe de 200 km / h, il propulse ses pilotes dans de nouvelles dimensions. Personne ne doute que la Royale soit la meilleure voiture du monde, même si Rolls par çi, Royce par là.

Après une grève des travailleurs en 1936, la direction de la production de Bugatti est entièrement confiée à Jean, le fils d'Ettore, qui avait également conçu le corps de la Royale, long de six mètres. En outre, Jean assume plus tard la gestion de l'équipe de course de la société. Ettore Bugatti s'est tourné vers la production de trains Autorail au milieu des années trente. Ces locomotives, équipées de moteurs automobiles, assurent la survie de Bugatti.

Le 11 août 1939, Jean Bugatti se tue près de l'usine lors d'un essai sur route. Le début de la Seconde Guerre mondiale signe la sortie temporaire de la marque Bugatti. Sous la pression des occupants allemands, Ettore vendit la société à un entrepreneur allemand qui y fabriquait des véhicules amphibies pour la Wehrmacht. Bugatti meurt à Paris en 1947.

Au début des années 90, le courtier financier italien Romano Artioli tente de faire revivre la marque. Il produit 139 exemplaires de la super voiture de sport EB110, mais fait faillite en 1995. En 1998, Volkswagen reprend les droits de la marque. L'ancienne villa Bugatti est en cours de rénovation et la supercar Veyron 16.4 est développée. La voiture montre l’esprit de Bugatti: il n’existe actuellement aucune voiture de production qui serait plus puissante (1001 ch), plus rapide (406 km / h) et plus chère (1,19 million d’euros).

La chapelle Dom Peter à Avolsheim, près de Molsheim

À Avolsheim, il y a 3 belles églises à admirer. St. Ulrich et St. Maternus se situent au bord de la rivière dans le centre du village.

L'église Dom Peter

Avec sa nef datant du XIe siècle et son clocher octogonal reposant sur une base carrée, l'église Dom Peter est considérée comme la plus vieille église d’Alsace. Elle se trouve à l’extérieur du village, au milieu d'un champ bien dégagé (voir photo).

Voir Le Dompeter en images.

Près de l'église du Dom Peter pousse un tilleul millénaire et jaillit une source aux eaux miraculeuses, la source de Saint-Petronille.

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